J'ai eu l'occasion de dispenser un peu plus de 1500h d'enseignement dans le supérieur depuis l'année 2017-2018. Cela équivaut en moyenne à 250h effectuées par ans, soit environ 60 heures de plus que la charge annuelle d'un maître de conférence titulaire de 192h.

J'ai principalement enseigné la sociologie qui représente 53% des heures dispensées, et depuis 2021, les sciences sanitaires et sociales (39% du total). Quelques heures ont aussi été dispensés en Informatique (5%) et en pédagogie (2,5%).

La diagramme présente la répartition de ces heures en fonction de l'année universitaire et du volume horaire. Il est notamment possible d'y constater le type de contrat qui me lie à l'université.

• De 2017 à 2019 : je suis enseignant vacataire. Le nombre maximale d'heure rémunérée par an est de 98. 
• De 2019 à 2021 : je suis attaché temporaire d'enseignement et de recherche (ATER). Le service de l'ATER est le même que celui du maître de conférence titulaire : 192h.
• De 2021 à 2023 : je suis enseignant contractuel. Je dois effectuer au moins deux fois plus d'heures qu'un maitre de conférence titulaire et n'ai pas de limite concernant les heures supplémentaires. Le service minimum est de 384h.

Le détail de ces heures peut être trouvé ci-dessous.

Ma vie professionnelle commence à 13 ans. Je réalise quelques Baby-Sittings pour gagner de l'argent de poche. 

À 16 ans je commence une activité déclaré en tant qu'animateur pendant les vacances. Deux ans plus tard, je déménage sur Montpellier et assure des heures d'animation en temps périscolaire tout au long de l'année.

En 2014, âgé de 21 ans, j'obtiens une licence à l'université. Parallèlement, je travaille une dizaine d'heures par semaine à l'école Jules Simon en temps qu'animateur périscolaire. Je développe avec les enfants des activités sur la construction des règles de vie. Le début de l'année est consacré à des temps de discussion sur ce que chacun considère comme étant une règle importante puis le reste de l'année ces règles sont discutées et adaptées en fonction du vécu au quotidien. 

Progressivement, je commence à ressentir que j'ai fait le tour de la profession et commence à être intéressé par des postes de direction pour réfléchir la politique pédagogique de la structure sur le long terme. Un tel poste demanderait en revanche une implication plus importante et m'empêcherait de continuer mes études, d'autant que de 2014 à 2017, je suis inscris en doubles cursus à l'université.

L'obtention en 2016 du statut de doctorant me permets de commencer à enseigner dans le supérieur. Je remplace progressivement mes revenus liés à l'animation par ceux de l'enseignement supérieur et quitte cette dernière en 2017. Je suis vacataire à l'université jusqu'en 2019, puis attaché temporaire de recherche (ATER) jusqu'en 2021 et enseignant contractuel jusqu'en 2023.

 Parallèlement à ces activités d'enseignement, j'assure plusieurs missions d'enquête en sciences sociales. En octobre 2016 je participe bénévolement à la passation d'entretiens de l'antenne montpelliéraine du programme de recherche mémoire du 13 novembre. C'est un suivi de cohorte national sur 10 ans. Pendant cette période, les témoignages de mille volontaires sont recueillies à 4 reprises au cours d'entretiens enregistrés et filmés. En 2018 a lieu la deuxième vague de recueil d'informations. Je suis recruté en tant qu'ingénieur d'étude à Paris et à Montpellier. À Paris je suis enquêteur pour une durée de trois et fait passé une soixantaine d'entretiens dans les locaux de l'institut national d'audiovisuel (INA). À Montpellier je suis agent de liaison et de médiation pour le programme : je dois recruter des enquêteurs bénévoles, retrouver les volontaires de la phase 1 et composer un emploi du temps en prenant en compte les impératifs de ces derniers ainsi que ceux de l'équipe de tournage de l'ECPAD dépêchée pour l'occasion. Trois ans plus tard, en 2021, je suis de nouveau sollicité pour assurer la liaison et la médiation à Montpellier. Sous ma responsabilité, la ville de Montpellier offre au programme les taux de perte de volontaires les plus faibles observés parmi les villes partenaires. 

À la rentrée 2023, j'apprend que mon poste d'enseignant contractuel à l'université Paul Valéry Montpellier 3 ne sera pas renouvelé. Au plaisir de composer la suite à vos côtés.

J'ai eu l'occasion d'effectuer 12 communications depuis le début de la thèse en 2016, soit environ 2 présentations par ans. Parmi ces dernières, j'ai apporté un intérêt particulier au partage de mes recherches avec les collègues chercheurs et doctorants en participant presque systématiquement aux journées doctorales.

J'ai pu commencer à partager mes recherches dans des congrès nationaux (AFS) puis internationaux (AISLF) respectivement en 2019 puis 2021, soit 3 et cinq ans après le début de mes travaux.

L'année 2022 a été marqué par une invitation de l'observatoire nationale du suicide (ONS), branche du ministère de la santé consacré au suicide, à venir partager mes recherches à l'occasion de la première rencontre du groupe « jeunes chercheurs ».

En ce début d'année 2023 plusieurs projets intéressant se profiles. D'abord, fin janvier, un communication sur la pédagogie universitaire à destination des enseignants-chercheurs de l'université Paul Valéry Montpellier 3 (UPVM). Puis, en février, avec Isabelle Chaudieu, une exploration transdisciplinaire épidémiologie - sociologie du psychotrauma basé sur la cohorte mémoire du 13 novembre.

Ma première publication, « Du constructivisme social vers une sociologie constructiviste », est une synthèse de mes travaux de deuxième année de master sur les épistémologies relativistes en sociologie, et plus précisément du constructivisme social. Elle est publié en 2016 par Rusca, la revue du LERSEM, futur LEIRIS.

« Analyzing suicide life stories on Wikipedia with Highway_star and other textual visualization tools » est ma publication la plus prestigieuse. Publiée en 2021 par la nouvelle revue du groupe Springer destinée aux travaux transdisciplinaires en sciences sociales, l'article compte au 20 janvier 2023 978 vues et est gratifié d'un score altmetrics de 8. Il présente un outil de statistique textuel dédié à la visualisation des parcours de vies dans leur dimension développementale. La visualisation finale prend la forme d'un diagramme de Sankey.

J'ai réalisé deux traduction de l'anglais vers le français pendant ma thèse. Elles portaient toutes les deux sur des analyses des travaux de Walter Benjamin et furent publiées dans le dossier dédié de la revue SociétéS en 2021. La premier s'intéresse à la notion de douleur telle que la développe le philosophe allemand et la deuxième présente une réflexion sur la notion de traduction en mobilisant le concept de babillage. 

Depuis 2017, j'ai participé à 7 reprises à l'organisation de la recherche. Mes talent ont été équitablement répartis autour de trois thématique :

• La vie du laboratoire, avec 2 organisations de la journée doctorale.
• L'organisation de l'édition scientifique en étant membre à deux reprises du comité de rédaction des Cahiers européens de l'imaginaire.
• L'excellence internationale en assurant la relecture en anglais d'une publication pour le Nature Publishing Group et en co-organisant les événements du comité de recherche (CR) 05 du XXIe congrès de l'AISLF.

Parce que je porte la conviction que la recherche n'est rien si elle n'est pas partagée avec le plus grand nombre, je participe régulièrement à des événements de vulgarisation scientifique. Ma première communication a lieu en 2019 puis je rejoins en respectivement en 2020 et 2021 l'organisation de Pint Of Science et PhD Pub - Présente ta thèse en 10 minutes ! 

Dans le cadre du PhD Pub, tous les deuxième mardi du mois, nous invitons quatre doctorant·e·s de disciplines variées à venir présenter leurs travaux de thèse au bar de la Barbote, à Montpellier. Ces présentations accessibles durent une dizaine de minutes et sont suivies par un quart d'heure de discussion. L'événement permet de se familiariser avec l'actualité de la recherche locale ainsi que la diversité des démarches scientifiques.

L'année 2022-2023 est marqué par une participation conséquente à la semaine du cerveau. Le festival national de vulgarisation scientifique sur le cerveau est historiquement axé sur les dimensions neurologiques et biologiques de l'organe. Cette année nous avons décidé d'inviter les sciences sociales aux festivités : des biais cognitifs identifiés par la psychologie aux mouvements sociaux étudiés par les sociologues en passant par les apports des arts et des lettres, il y a fort à faire. Dans ce contexte j'ai pris un rôle de coordination des projets en sciences humaines vis-à-vis de l'équipe montpelliéraine de l'organisation. Au total 9 projets sont en cours de construction. Parmi ces derniers, et au-delà de la coordination de l'ensemble, j'organise directement un ambitieux projet sur l'addiction. Il met en scène 3 enseignants et leurs étudiants, une association et cinq temps de restitution.